lundi 29 mai 2017

Art-journal, le défi VERT

Moon, m'a lancé un défi sur le thème du vert et de la musique d'Elliot Moss. J'ai pris beaucoup de plaisir à le réaliser. Cette couleur me grise et me transporte dans un univers ouaté. J'ai donc pris le temps de mettre le morceau "Slip" en boucle et c'est parti!


Tout d’abord le travail du mélange de couleurs commencent afin de trouver "LA" bonne nuance.
Ensuite c'est le moment d'enduire ma double page. J'applique la couleur avec une carte.
Puis l'envie de dessiner un personnage guide ma main.
Enfin, je rajoute des détails, motifs, et du jaune par-ci et par-là.
Voilà, composition terminée et défi relevé!!!


Illustration sur carnet format A5, acrylique, crayons et aquarelle.



mercredi 17 mai 2017

Portrait : Emmanuel Pajot, artiste peintre briochin


Je sonne à l'interphone d'un petit immeuble, face au lycée Freyssinet. À peine une minute plus tard, je vois arriver un homme, blouse blanche maculée de taches, cheveux en bataille. S'il était une poignée d'années plus jeune, je pourrais le confondre avec l'un des lycéens d'en face. De qui s'agit-il ? Il s'agit d'Emmanuel Pajot, artiste peintre, qui m'ouvre les portes de son atelier de travail.

S'il est habitant de la rue Jean Rioche, pour des raisons pratiques, et par professionnalisme, il travaille son art dans cet atelier aux murs recouverts de toiles et d'installation en 3 D, mélangeant peinture et sculpture. L'endroit est agréable, lumineux, et donne une assez bonne définition du personnage et de son travail.

©patrick béguinel

Emmanuel était journaliste. Il y a cinq ans, il décide de franchir le pas, à un moment où la question se pose à tout un chacun, à savoir « est-ce véritablement ce que je veux faire de ma vie ? » Ainsi, lassé par un travail répétitif, qui le conduisait sans cesse aux mêmes endroits, à voir sans cesse les mêmes têtes (et à en voir trop, des têtes), il décide de se lancer dans « ce qu'il savait qu'il ferait un jour », à savoir peindre et essayer de vivre de son art.

Choix difficile car synonyme de perte de revenus, donc perte du fameux pouvoir d'achat dont on parle tant en ce moment. Suite à des nombreuses discussions avec sa femme, qui lui apporte un soutien total, il se lance : il peindra, et ne fera désormais plus que ça !

Oui, mais voilà, ce n'est pas si simple : aujourd'hui, les artistes doivent enfiler plusieurs costumes dont celui de commercial. Ainsi, si Emmanuel occupe la majeure partie de son temps à peindre ses toiles (environ 3 toiles en même temps, afin que les temps de séchage ne coïncident pas), l'autre est dévoué au démarchage des galeries d'art, d'ici et d'ailleurs.

Comme beaucoup d'artistes, il est très difficile pour Emmanuel de vivre de son art pleinement. Les galeristes sont réticents à afficher des peintres n'ayant pas « de nom » reconnu nationalement ou internationalement. Il est bien trop souvent demandé à Emmanuel de payer pour avoir le droit d'exposer, sans certitude d'aucune sorte de vendre en retour. Son dernier voyage à Londres, où il plaçait de bons espoirs quant à une exposition, s'est avéré décevant. 

©patrick béguinel

 
Pourtant, malgré cela, Emmanuel Pajot expose, pêle-mêle, à Quimper, à Cavan (exposition temporaire désormais terminée), à Cognac et à Londres. Tout cela lui permet d'être visible même si, parfois, ses efforts s'avèrent peu payants. Qu'importe, c'est un homme heureux, et, oserai-je dire, épanouie, dont je fais la connaissance. Il me parle de son travail avec une modestie non feinte, argumentant qu'il « ne révolutionne rien » dans le monde de la peinture, qu'il recycle ce qui a déjà été fait. Quelles sont ses inspirations ? Le street art (il est casé dans cette catégorie par les galeristes), le néo pop art (pas celui de Warhol, mais celui plus récent qui détourne les marques et les icônes actuelles telles Bob l'éponge, les personnages de comics, les mangas et la pop culture en général), mais également de tous ces mouvements précurseurs dont celui lancé par Marcel Duchamp et son célèbre urinoir. Contrairement à énormément de street artiste, Emmanuel ne peint pas sur les murs. Il peint sur toile, à l'huile principalement, même s'il lui arrive d'utiliser des bombes aérosol. L'utilisation de la peinture à l'huile tend à apporter à ses productions une touche de noblesse, car cette peinture demande patience et minutie, sans parler du savoir-faire qu'elle requiert. 
 
Au cours de notre entretien, il est un homme dont Emmanuel me parle avec un respect profond, un natif de Saint-Brieuc auquel la ville ne rend, hélas, pas hommage, ce qui est fort dommage : Raymond Hains, chef de file du mouvement dit « des affichistes ». À son image, Emmanuel récupère des affiches ayant pour vocation à être détruites, fragments d'affiches qu'il insère dans ses toiles, leur donnant ainsi matière et âme. Recycler le vieux, l'inutile, pour lui donner une seconde vie, et l'insérer dans des pièces vivantes et colorées, voilà qui a du sens pour cet artiste à l'univers coloré, dynamique et presque enfantin.
 
©patrick béguinel

Pour vous faire une idée plus juste du travail d'Emmanuel Pajot, vous pouvez vous rendre sur sa page facebook :https://www.facebook.com/Emmanuel-Pajot-Artiste-Peintre-484274161621325/
Sur son site personnel : http://www.emmanuelpajot.weonea.com/
Aller voir ses toiles exposées à Quimper : Ma première Galerie
A Cognac à la galerie Cognac Art
Nous notons également que la revue Arzour existe. Elle réunie en son sein plusieurs artistes bretons, dont Emmanuel Pajot. Il s'agit d'une vraie revue avec plein d'articles dedans. Pour l'obtenir, contactez l'association triphazé au 06 07 86 89 49 ou sur le facebook de Anny Juillet Plasticienne : https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1435894606422569&id=414721421873231

mardi 16 mai 2017

Des nouvelles

Des mots et des couleurs est devenue une association !

Son but ? Favoriser le lien social et culturel dans notre quartier en l'articulant autour du livre. Cela inclus donc toutes les formes de livres (qu'il soit roman, carnet, journal), tous les médium (écriture, illustrations, poésie, collages...).

D'ailleurs, en parlant de journal, nous en éditons un tous les deux mois. Dedans, nous y apposons nos défis, le portrait (d'un habitant si possible) et quelques petites infos, photo etc... Il s'agit d'un modeste journal, de format A4 plié en deux. Nous espérons qu'il grandira. Et, qui sait, si vous participez avec nous aux défis, peut-être vos productions y seront exposées !

Que dire de plus ? Notre année 2016 fut chargée : nous nous sommes mariés, avons fait notre voyage de noces et continué nos travaux.
2017 a commencé fort car elle a vu l'arrivée de notre petit garçon !
Nous allons donc nous  remobiliser pour faire vivre ce blog à nouveau, en mots et couleurs !

tag de notre quartier

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samedi 10 décembre 2016

Collection Peggy Guggenheim, Venise

Nous avons profité de notre présence à Venise pour nous arrêter à la maison de Peggy Guggenheim, où est exposée sa collection d’œuvres d'art. Il s'agit bien évidemment d’œuvres modernes, contemporaines. Je dis évidemment car Peggy Guggenheim est celle qui a ouvert la célèbre "franchise " du même nom, dont nous avons pu visiter l'un des musées à Bilbao.

©patrick béguinel


Bref, il faut tout d'abord dire que la maison est superbe! Elle longe le Grand Canal, mais on y accède par une petite rue anodine. Une grande cour rectangulaire nous accueille dans laquelle sont exposées quelques statue de bronze. Il s'agit d'un beau jardin, de dimension modeste, avec une cour dallée et une partie paysagée. Dans celle-ci sont enterrés les chiens de Peggy et une plaque à son nom est apposée au mur. Peut-être ses cendres y sont disposées, c'est du moins ce qu'affirme le guide.

©patrick béguinel


A l'intérieur, des tableaux de Maîtres sont exposés. Pêle-mêle nous retrouvons : Picasso, Dali, Pollock, Ernst, Kieffer, Warhol, Calder, Miro, Kandinsky... La somme d’œuvre est impressionnante et l'aura de la maison confère une dimension quasiment mystique à l'ensemble. Dans les couloirs, les gens ont à peine la place pour passer, surtout lorsque l'un d'entre eux prend  le temps de stationner devant un tableau, une sculpture.

©patrick béguinel

Nous avons adoré les sculptures "en fil de fer" de Calder, les tableaux de Pollock, les petites annotations sur les tableaux disant "à mon amie Peggy", signé Ernst... Il s'agissait véritablement d'une bande de potes, des potes mondialement connus et reconnus. 

La forme de quiétude de cette maison/collection nous a plus. Nous nous y sommes sentis bien, en paix, et lorsque nous regardions par les fenêtres, le décor était bien sûr merveilleux.


©patrick béguinel







samedi 3 décembre 2016

Voir Venise

Nous descendons du train à la gare ferroviaire de Venise où une forte concentration de personnes s'y trouve, de toutes nationalités. Dans un joyeux brouhaha, nous suivons le mouvement en direction de la sortie de la gare. Nous arrivons sur une grande place, face à laquelle, de l'autre côté du Grand Canal, se trouve une cathédrale à la superbe coupole vert de gris. 

L'ambiance est, sur cette place, identique à celle d'une fourmilière dans laquelle nous aurions donné un coup de pied. Des dizaines et des dizaines de personnes marchent en tous sens, essayant de se repérer dans ce nouvel environnement inédit.
Vue depuis la gare ferroviaire de Venise
© patrick béguinel
Il n'y a là aucune voiture, aucun camion. Sur le Grand Canal voguent de multiples embarcations, taxis, petits canots, vaporetti. C'est vers ces derniers que nous nous orientons car ils sont les bus de Venise. Grâce à eux, nous pouvons aller d'un bout à l'autre du Grand Canal sur lequel sont disséminés plusieurs arrêts. Quant aux gondoles, nous les verrons un peu plus loin sur le Grand Canal

Nous passons sous un premier grand pont pour piétons (Ponte Di Biasio), puis un deuxième (le fameux Pont de Rialto), enfin nous descendons avant un troisième, le Ponte Dela Accademia. Celui-ci se trouve à une encablure de la fameuse Place Saint Marc, que nous verrons plus tard dans la journée. Pour le moment, notre but est de nous rendre à la maison-musée de Peggy Guggenheim où est exposée sa collection personnelle.

© patrick béguinel
Premiers pas sur l'autre berge du Grand Canal. Il y a plusieurs touristes, tout comme nous, s'émerveillant de la majesté des lieux et des multiples canaux annexe au Grande Canale. L'eau est d'une teinte bleue verte, rappelant un peu ces mers des caraïbes (mais toutes proportions gardées). Le contraste entre cette mer et les habitations environnante est d'autant plus saisissante que les façades des ces dernières sont souvent rouges ou oranges. 

Nous passons au-dessus de petits ponts, parfois de pierres, parfois de bois. Nous nous promenons, essayant de prendre notre rythme et non celui des touristes, pressés. De toute façon, Moona, enceinte, ne peut pas trop se hâter, alors nous y allons à notre rythme. 

Arrivé dans une petite rue, nous y décelons un restaurant, avec des menus écrits en italien, anglais, allemand et français. Nous décidons que nous y mangerons car il propose une soupe de légumes, idéale pour contrer les petits problèmes de diabète de grossesse de ma chérie.  

© patrick béguinel
L'intérieur du restaurant est conviviale. il s'agit d'une espèce de long couloir, débouchant sur une plus vaste salle, mais les serveurs nous proposent de rester dans ce corridor plutôt chaleureux. Nous optons, en guise de déjeuner, pour une soupe de légume donc, pour Moona, et de pâtes à l'encre de sèche pour moi. Avec ceci, je prends un verre de vin rouge, délicieux. Les pâtes le sont, elles aussi, délicieuses. Noires, elles ne donnent pas forcément envie de se jeter dessus pourtant leur gout fait très forte impression! C'est vraiment succulent et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'assiette est vide et l'estomac rempli.

Après ce bon repas, plutôt bon marché (les restaurants italiens sont très abordables si tant est que nous ne mangeons pas de bœuf français ou de veau), nous prenons la direction de la collection Peggy Guggenheim. celle-ci se trouve au détour d'une petite rue et est installée dans la maison même de feu Mme Peggy Guggenheim. L'endroit est juste magnifique!

A suivre...

vendredi 25 novembre 2016

C'est vendredi : le défi du passeport "Enfin"!

Je n'ai jamais eu autant de retard !!!

Pour la bonne cause??? Il n'y a pas vraiment d'excuse... Je me suis laissée emporter, surprendre pas le temps. Et puis il y a eu notre voyage de noce à Venise...
Suis-je pardonnée Moon? On valide ce défi?
ICI le lien du défi qui m'avait été donné par Moon, suite au défi illustration ICI que je lui avais donné.

Pour le résultat, j'ai imaginé un petit carnet plié à la méthode "Blizzard" sur une couverture en tissu velours. A l'intérieur, le pliage permet de pouvoir conserver différentes images, photos ou textes. Le format est de 10/13 cm et il a 4 pages.
 Vous en pensez quoi?



Donc aujourd'hui, vendredi, reprenons le cours de nos défis : Moon, pour vendredi prochain, ton défi écriture sera un petit compte-rendu de cette merveilleuse ville que nous venons de visiter : VENISE.

vendredi 11 novembre 2016

Du retard pour la bonne cause


http://beguinelcreation.com/index.php/2016/11/11/nee-en-1924/

J'ai beaucoup de retard sur le défi passeport de Moon... Je l'ai commencé et il sera bientôt terminé.
Les raisons de mon retard ? J'avais pour priorité de terminer le livre objet de Marie-Louise, dite Marie-Lou (ma mamie décédée en avril dernier).
J' ai écrit un texte en son hommage. J'ai également protégé dans un écrin rouge, teinté par mes soins, le texte que ma maman lui avait lu lors de son enterrement.

http://beguinelcreation.com/index.php/2016/11/11/nee-en-1924/