lundi 18 avril 2016

Visite du musée Guggenheim de Bilbao : l'avant

Nous nous sommes rendus, le 13 avril 2016, au musée Guggenheim de Bilbao. L'idée nous trottait en tête depuis que nous avions pris la décision de passer une semaine de vacances sans enfants, en Espagne (l'Irlande avait été une option plus que sérieuse mais le soleil nous manquant cruellement, nous avons changé de destination au dernier moment).

Le matin du 13, nous quittons notre hôtel de Saint Jean De Luz (Le Petit Trianon, très bon petit hôtel, très calme, en plein centre de la ville, nous vous le conseillons) pour nous rendre vers ce lieu reconnu du monde de l'art contemporain.

Bien qu'ayant opté, durant ces vacances, pour le zéro autoroute, aussi bien chez nous que chez nos compatriotes européens, la réalité nous a vite rattrapé. Après avoir pris la nationale depuis Saint Jean De Luz jusqu'à un peu plus loin qu'Irun, perdus face à notre méconnaissance du réseau autoroutier ibérique (malgré la carte routière Michelin, nous n'avons jamais trouvé la bonne nationale, tels des David Vincent des temps moderne... hem), nous avons pris la décision de rallier Bilbao par l'autoroute, la E70 pour être plus précis.

Depuis celle-ci, rien de plus simple  que de rejoindre le musée. En effet, il suffit de prendre la sortie Bilbao centre (soit Bilbao suivi d'un idéogramme représentant un point entouré d'un cercle), faire un kilomètre après la sortie en suivant centro de la cuidad et nous y sommes. Un panneau indicatif nous indique rapidement que le musée est là, moins d'un kilomètre après le péage. Et là, un gros chien fleuri nous accueille. C'est l’emblème du musée, mais également, par extension, celui de la ville. Il est l’œuvre de Jeff Koons et nous semble immédiatement sympathique (ce qui n'est pas le cas de tous les chiens). 

Ce grand toutou répond au doux nom de Puppy et montre la garde juste devant l'entrée du musée, sur l'esplanade où se trouve également l'office du tourisme. 

Derrière notre petit chien de trois ou quatre étages (12 mètres 40), qui happe notre regard sans y paraître, se trouve, tel un fruit saugrenu surgit de l'esprit envâpé d'un homme émergeant d'un rêve, alcoolisé ou pas, le musée, sublime. Tout n'est que courbes et surfaces polies réfléchissant le soleil de cette magnifique journée printanière. 

Audacieux, tel est le premier qualificatif venant à notre esprit en découvrant l’œuvre de Franck Gehry. Cet architecte reconnu dans le monde entier a pris un énorme risque en proposant un tel édifice mais cela s'avère payant tant le musée semble dans son environnement dans cette univers urbain moderne. Bilbao transpire la modernité (une grande tour en verre surplombe quasiment le Guggenheim) et pourrait même évoquer, par ses avenues rectiligne, une petite New York.

Outre cette modernité apparente, le cadre de vie est magnifique. De nombreux parcs entourent les musées, le Guggenheim mais également celui des Beaux Arts (bien plus classique dans son architecture), le fleuve traversant la ville contribuant à apporter une touche de fraîcheur à cette ville de 350000 habitants et des brouettes.


L'une de nos craintes, en préparant cette excursion, était de savoir à quel endroit nous allions pouvoir garer la voiture. La ville joui effectivement d'une mauvaise réputation en manière de stationnement, surtout dans les rues accolées au musée. Il y a peu de places disponibles, les durées sont limitées et de nombreux membres de la maréchaussée espagnole patrouillent en quête des resquilleurs. Enfin, selon la rumeur.

Cependant, dès notre arrivée à proximité du Guggenheim, trois parkings souterrains sont indiqués. Le premier est placé juste en face de l'entrée principale. Bien entendu, il est complet (faut pas rêver non plus). Le deuxième, un peu plus loin, genre à 50 mètres, l'est également, complet. En revanche, le troisième, situé à 400 ou 500 mètres est libre. Il s'agit du parking d'un centre commercial proposant deux heures de gratuité du parking si vous achetez pour 15 euros dans une des boutiques. 

Comme telle n'était pas notre envie (de faire un brin de shopping), nous avons payé plein pot, ce qui se monte à un peu moins de 9 euros pour quelque chose comme 4 heures trente de stationnement. Ce n'est pas donné mais nous étions quasiment sur place, le parking était sécurisé et le chien (eh oui, Yaya,, pas Puppy, notre épagneul nain papillon était du voyage) pouvait rester dans le coffre. Que demander de plus ?

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