Nous nous sommes rendus,
le 13 avril 2016, au musée Guggenheim de Bilbao. L'idée nous
trottait en tête depuis que nous avions pris la décision de passer une semaine de vacances sans enfants, en Espagne (l'Irlande avait été une option plus que sérieuse mais le soleil nous manquant cruellement, nous avons changé de destination au dernier moment).
Le matin du 13, nous
quittons notre hôtel de Saint Jean De Luz (Le Petit Trianon, très
bon petit hôtel, très calme, en plein centre de la ville, nous vous
le conseillons) pour nous rendre vers ce lieu reconnu du monde de
l'art contemporain.
Bien qu'ayant opté,
durant ces vacances, pour le zéro autoroute, aussi bien chez nous
que chez nos compatriotes européens, la réalité nous a vite
rattrapé. Après avoir pris la nationale depuis Saint Jean De Luz
jusqu'à un peu plus loin qu'Irun, perdus face à notre
méconnaissance du réseau autoroutier ibérique (malgré la carte
routière Michelin, nous n'avons jamais trouvé la bonne nationale, tels des David Vincent des temps moderne... hem),
nous avons pris la décision de rallier Bilbao par l'autoroute, la
E70 pour être plus précis.
Depuis celle-ci, rien de
plus simple que de rejoindre le musée. En effet, il suffit de prendre
la sortie Bilbao centre (soit Bilbao suivi d'un idéogramme
représentant un point entouré d'un cercle), faire un kilomètre
après la sortie en suivant centro de la cuidad et nous y sommes. Un
panneau indicatif nous indique rapidement que le musée est là,
moins d'un kilomètre après le péage. Et là, un gros chien fleuri nous accueille.
C'est l’emblème du musée, mais également, par extension, celui de la ville. Il est l’œuvre de Jeff Koons et nous semble immédiatement sympathique (ce qui n'est pas le cas de tous les chiens).
Ce
grand toutou répond au doux nom de Puppy et montre la garde juste devant
l'entrée du musée, sur l'esplanade où se trouve également
l'office du tourisme.
Derrière notre petit
chien de trois ou quatre étages (12 mètres 40), qui happe notre
regard sans y paraître, se trouve, tel un fruit saugrenu surgit de
l'esprit envâpé d'un homme émergeant d'un rêve, alcoolisé ou pas, le musée,
sublime. Tout n'est que courbes et surfaces polies réfléchissant le
soleil de cette magnifique journée printanière.
Audacieux, tel est le
premier qualificatif venant à notre esprit en découvrant l’œuvre
de Franck Gehry. Cet architecte reconnu dans le monde entier a pris
un énorme risque en proposant un tel édifice mais cela s'avère
payant tant le musée semble dans son environnement dans cette
univers urbain moderne. Bilbao transpire la modernité (une grande
tour en verre surplombe quasiment le Guggenheim) et pourrait même
évoquer, par ses avenues rectiligne, une petite New York.
Outre cette modernité
apparente, le cadre de vie est magnifique. De nombreux parcs entourent
les musées, le Guggenheim mais également celui des Beaux Arts (bien
plus classique dans son architecture), le fleuve traversant la ville
contribuant à apporter une touche de fraîcheur à cette ville de
350000 habitants et des brouettes.
L'une de nos craintes, en
préparant cette excursion, était de savoir à quel endroit nous
allions pouvoir garer la voiture. La ville joui effectivement d'une
mauvaise réputation en manière de stationnement, surtout dans les
rues accolées au musée. Il y a peu de places disponibles, les
durées sont limitées et de nombreux membres de la maréchaussée
espagnole patrouillent en quête des resquilleurs. Enfin, selon la
rumeur.
Cependant, dès notre
arrivée à proximité du Guggenheim, trois parkings souterrains sont
indiqués. Le premier est placé juste en face de l'entrée principale.
Bien entendu, il est complet (faut pas rêver non plus). Le deuxième,
un peu plus loin, genre à 50 mètres, l'est également, complet. En
revanche, le troisième, situé à 400 ou 500 mètres est libre. Il
s'agit du parking d'un centre commercial proposant deux heures de
gratuité du parking si vous achetez pour 15 euros dans une des
boutiques.
Comme telle n'était pas notre envie (de faire un brin de
shopping), nous avons payé plein pot, ce qui se monte à un peu
moins de 9 euros pour quelque chose comme 4 heures trente de
stationnement. Ce n'est pas donné mais nous étions quasiment sur
place, le parking était sécurisé et le chien (eh oui, Yaya,, pas Puppy, notre épagneul nain papillon était du
voyage) pouvait rester dans
le coffre. Que demander de plus ?
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