samedi 3 décembre 2016

Voir Venise

Nous descendons du train à la gare ferroviaire de Venise où une forte concentration de personnes s'y trouve, de toutes nationalités. Dans un joyeux brouhaha, nous suivons le mouvement en direction de la sortie de la gare. Nous arrivons sur une grande place, face à laquelle, de l'autre côté du Grand Canal, se trouve une cathédrale à la superbe coupole vert de gris. 

L'ambiance est, sur cette place, identique à celle d'une fourmilière dans laquelle nous aurions donné un coup de pied. Des dizaines et des dizaines de personnes marchent en tous sens, essayant de se repérer dans ce nouvel environnement inédit.
Vue depuis la gare ferroviaire de Venise
© patrick béguinel
Il n'y a là aucune voiture, aucun camion. Sur le Grand Canal voguent de multiples embarcations, taxis, petits canots, vaporetti. C'est vers ces derniers que nous nous orientons car ils sont les bus de Venise. Grâce à eux, nous pouvons aller d'un bout à l'autre du Grand Canal sur lequel sont disséminés plusieurs arrêts. Quant aux gondoles, nous les verrons un peu plus loin sur le Grand Canal

Nous passons sous un premier grand pont pour piétons (Ponte Di Biasio), puis un deuxième (le fameux Pont de Rialto), enfin nous descendons avant un troisième, le Ponte Dela Accademia. Celui-ci se trouve à une encablure de la fameuse Place Saint Marc, que nous verrons plus tard dans la journée. Pour le moment, notre but est de nous rendre à la maison-musée de Peggy Guggenheim où est exposée sa collection personnelle.

© patrick béguinel
Premiers pas sur l'autre berge du Grand Canal. Il y a plusieurs touristes, tout comme nous, s'émerveillant de la majesté des lieux et des multiples canaux annexe au Grande Canale. L'eau est d'une teinte bleue verte, rappelant un peu ces mers des caraïbes (mais toutes proportions gardées). Le contraste entre cette mer et les habitations environnante est d'autant plus saisissante que les façades des ces dernières sont souvent rouges ou oranges. 

Nous passons au-dessus de petits ponts, parfois de pierres, parfois de bois. Nous nous promenons, essayant de prendre notre rythme et non celui des touristes, pressés. De toute façon, Moona, enceinte, ne peut pas trop se hâter, alors nous y allons à notre rythme. 

Arrivé dans une petite rue, nous y décelons un restaurant, avec des menus écrits en italien, anglais, allemand et français. Nous décidons que nous y mangerons car il propose une soupe de légumes, idéale pour contrer les petits problèmes de diabète de grossesse de ma chérie.  

© patrick béguinel
L'intérieur du restaurant est conviviale. il s'agit d'une espèce de long couloir, débouchant sur une plus vaste salle, mais les serveurs nous proposent de rester dans ce corridor plutôt chaleureux. Nous optons, en guise de déjeuner, pour une soupe de légume donc, pour Moona, et de pâtes à l'encre de sèche pour moi. Avec ceci, je prends un verre de vin rouge, délicieux. Les pâtes le sont, elles aussi, délicieuses. Noires, elles ne donnent pas forcément envie de se jeter dessus pourtant leur gout fait très forte impression! C'est vraiment succulent et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, l'assiette est vide et l'estomac rempli.

Après ce bon repas, plutôt bon marché (les restaurants italiens sont très abordables si tant est que nous ne mangeons pas de bœuf français ou de veau), nous prenons la direction de la collection Peggy Guggenheim. celle-ci se trouve au détour d'une petite rue et est installée dans la maison même de feu Mme Peggy Guggenheim. L'endroit est juste magnifique!

A suivre...

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